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Dans quelle mesure l’architecture est-elle accessible? -09/25

Cet article est une version indépendante de l’article publié dans ce numéro du magazine DOK Mimarlık. Vous pouvez accéder à l’intégralité du magazine via ce lien:

Avant, c’était « pouvons-nous résoudre ? », maintenant c’est « qui peut entrer ? ».

La question est désormais de savoir qui pourra trouver une solution.

La technologie nous apporte les réponses plus rapidement que nous ne pouvons leur ouvrir la porte.

L’argent reste un facteur déterminant, mais l’accès est plus important que le prix. La distance, le temps, la langue, la sécurité, les autorisations.

L’accessibilité ne se limite pas aux rampes et aux ascenseurs. Elle concerne également la participation et l’appartenance.

Il s’agit de savoir si une mère poussant une poussette peut traverser un boulevard en toute sécurité.

Cela concerne le fait qu’un jeune se sente observé ou bienvenu ou non.

Le Brésil a promis un rêve moderne, puis a transformé la vie quotidienne en une dépendance à la voiture.

Entre-temps, les petits quartiers du monde entier sont devenus vraiment accessibles.

Praticable, ombragé, éclairé, partagé et par la communauté qui y vit

expérimenté.

En tant qu’êtres humains, nous ne devrions pas boire de café ni conduire pour nous déplacer en toute sécurité.

Soit notre région doit offrir ces services à distance de marche, soit nous devons pouvoir vivre dans des régions qui offrent précisément cela.

Le design change le destin à petits pas.

Toilettes et eau gratuites,

les sièges sans bords pointus de l’architecture ennemie

et sans entrées secrètes .

Des indications claires, dans plusieurs langues et avec des mots simples, pour faciliter la compréhension.

Chambres silencieuses,

indices tactiles et

Des garde-corps adaptés à la main.

Horaires adaptés à la vie quotidienne (ouvert avant le travail, sûr après la tombée de la nuit).

« Entrée gratuite, séjour coûteux » n’est pas une question d’éthique publique, mais une mentalité coercitive.

L’accessibilité est également numérique. Si un lieu nécessite une application, un code QR, une réservation ou un excellent score de crédit, cela signifie qu’il filtre déjà les personnes.

La rue reste l’interface la plus puissante de la ville. Lisible, indulgente et vivante.

Notre problème est simple et déplorable. Nous avons trop de quartiers qui ne servent qu’à une petite partie de la population.

Il est rare de trouver un véritable espace ouvert conçu pour tout le monde.

Devrions-nous construire un espace universel unique pour tous ou laisser les gens trouver leur tribu dans de nombreux domaines ?

La réponse est les deux.

Partages généreux et espaces honnêtes.

Les fondements incontestables de l’accessibilité.

Eau, toilettes, ombre, sécurité, déplacement sans marches, informations claires.

Et puis, laissez les cultures, les sous-cultures et les scènes créer leurs propres rythmes.

Car une architecture accessible à quelques personnes seulement n’est pas achevée.

La question clé reste la nôtre.

Créer des espaces qui accueillent tout le monde, tout en laissant suffisamment de place pour que les gens puissent s’approprier un endroit précis.

C’est ce qu’il faut faire maintenant.

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