Dök Architecture

Tōrō – Des lanternes qui écoutent -09/25

Cet article est une version indépendante de l’article publié dans ce numéro du magazine DOK Mimarlık. Vous pouvez accéder à l’intégralité du magazine via ce lien:

Au crépuscule, les lampadaires en pierre ne posent pas. Ils écoutent.

Le vent. L’eau. Le bruit des pas qui ralentissent.

Ils ajustent la lumière dans l’air. Ils rendent l’obscurité lisible. Ils préservent l’état d’esprit.

Le vent est le concepteur silencieux de cet endroit.

L’air s’adoucit le long d’une plage boisée.

Les flammes respirent au lieu de mourir.

Au bord d’un étang, un yukimi-dōrō aux bords larges capture l’air frais et laisse l’eau et la lumière onduler ensemble.

Dans les espaces ouverts, une rangée de longues lanternes capte la brise et vous fait avancer en tremblant.

L’invisible devient visible. Le vent écrit avec la lumière.

Ils se tiennent debout parce qu’ils savent où se trouve leur centre de gravité.

Le temps a sa place à table.

Les algues choisissent l’ombre.

Choisissez un visage similaire.

La pluie dessine de douces lignes d’encre sous les avant-toits.

Les bords sont laissés légèrement délicats afin qu’ils puissent résister au temps.

Nouveau, mais pas à voix haute.

À l’intérieur, la lumière doit respirer.

Une flamme inspire, expire, répond à la nuit.

Les entailles laissent passer la lumière et aspirent l’air ; les ombres sculptent les cailloux et les écorces d’arbres comme de la dentelle.

Placez-le dans un endroit où les gens s’arrêtent,

sl’air rafraîchit, une courbe a besoin d’un indice et de l’endroit où elle appartient.

Gardez le formulaire simple. Cachez la technologie. Laissez le travail difficile faire son histoire.

La lumière de la lampe est « suffisante », mais pas « suffisante pour tout ».

Il marque un pas, encadre une porte, suggère un chemin, puis laisse un espace sombre entre les deux.

Les festivals en sont la preuve. De nombreuses petites flammes, toutes douces, s’unissent pour former un ciel.

Le silence entre eux fait partie intégrante du design.

Ce que ces pierres nous enseignent est à la fois petit et immense.

Si vous changez un coin, vous changez une promenade.

Inclinez un toit et profitez d’une saison.

Laissez le temps faire son œuvre et laissez le domaine vous répondre.

C’est pourquoi respectez l’accord :

la terre retient, l’eau refroidit, l’air bouge, le feu parle,

et l’espace entre les deux donne du sens.

Laissez le vent choisir l’endroit.

Laissez le temps faire son œuvre.

Laissez la lumière agir comme une chose vivante.

Faites cela et même une pierre de 1,5 mètre

guidant comme la météo,

calmant,

rend la nuit plus humaine.

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